Candide - d'après l'oeuvre de Voltaire

Texte de Eric Herbette

Mise en scène : Vincent Auvet

Avec Paule Onteniente & Loïc Bartolini

Durée : 1h20

Une adaptation fidèle et lumineuse du conte de Voltaire où l’on retrouve, grâce à la drôlerie des deux comédiens, l’ironie et l’humour de l’œuvre.

Candide, chassé du château de sa cousine Cunégonde, veut la retrouver malgré les embûches dressées sur son chemin ...

D'une truculence jubilatoire et dans un style respectant l'oeuvre du philosophe, nos deux héros nous démontrent l’absurdité des leçons de Maître Pancloss :

"Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles".

C'est un récit « tourbillon » où l’action rencontre l’esprit.

Pour décor, une malle au centre de la scène dans laquelle viennent puiser les comédiens pour faire renaître les personnages fantoches parfois hideux et souvent risibles imaginés par Voltaire.

Le Mot de Eric Herbette :

"J’aime Candide parce qu’il me fait rire ! Pourquoi rire à tant d’horreur ? Esclavage, viols répétés, tortures, pillages, autodafés, prostitution, guerres...

Parce qu’au fond tout est absurde. Le Conte philosophique de Voltaire est libération. Une vraie liberté, qui conduite par l’ironie, nous amène à une grande lucidité sur ce que l’homme a de plus inhumain. Oui, tout est fait d’horreur, mais ici la comédie se montre aussi capable que la tragédie de dénoncer la violence faite aux hommes par les hommes.
Tout cela est rendu possible parce qu’il n’y a aucune trace de romantisme, d’apitoiement sur soi, de sentimentalisme imbécile et bêtifiant.

Quand je lis Candide, je respire et tranquille je peux voir la fragilité de chaque destin et l’inanité de vouloir trouver un sens à ce qui ne peut certainement en avoir…

Pour donner vie à ces idées sur scène : Deux comédiens qui, dans une belle alacrité, jouent les principaux personnages de Candide. On prend Candide et Cunégonde à la fin de leur

voyage.

Grâce à l’atemporalité, la pièce se déroule soit au présent, soit dans la narration de ce qui s’est passé mais toujours dans le temps où les protagonistes vivent. Ils sont donc dedans et dehors à la fois.

La farce, la comédie, la légèreté seront au rendez-vous afin que de la profondeur du texte, de son désenchantement puisse émerger une pensée libérée, une conscience égaillée."